le dossier (FR)

Globe Aroma est une organisation bruxelloise qui offre d’une part un lieu de rencontre et de travail à des artistes sans papiers et développe d’autre part des initiatives socio-artistiques avec le grand groupe des nouveaux arrivants en Belgique.
Globe Aroma invite à chaque fois d’autres artistes officiant dans des disciplines différentes afin d’élaborer et de diriger ces projets avec eux.


Un projet dans un ensemble plus englobant


Propositions pour un monument (platform n.02) cadre dans le projet socio-artistique de coordination ‘CARAVANE’ (de 2009 jusqu’à fin 2012). La Caravane rend chaque année visite à un autre endroit ou quartier de Bruxelles, où elle se met à la recherche du groupe spécifique des ‘nouveaux Bruxellois’.

Le projet Caravane aborde des thèmes complémentaires telles que l’hospitalité, les racines, le chez soi, l’identité,... et a pour but de toucher les différents groupes de nouveaux arrivants qui vivent à Bruxelles afin de leur permettre de se rencontrer via des projets socio-artistiques. Question cruciale: tous ces nouveaux arrivants ne seront-ils pas demain les nouveaux Belges qui pousseront Bruxelles – en tant que ville multiethnique – à mettre en place pour son contexte de plus en plus complexe une structuration sociale novatrice?

Pour rendre le projet socio-artistique opérationnel, Globe Aroma réunit toujours des partenaires établis dans le quartier où il aura lieu. D’une part des partenaires sociaux, qui ont des contacts avec les différents habitants du quartier ou avec un groupe-cible spécifique. D’autre part des partenaires artistiques, qui consentent à soutenir l’initiative afin de pouvoir offrir à un public aussi large que diversifié un projet réussi et de grande qualité.

Les groupes de nouveaux arrivants qui participent à un projet socio-artistique, jouent un rôle actif dans le développement de celui-ci. La participation étant du même fait un facteur très important, les initiateurs la recherchent par tous les moyens.

Chaque projet partiel est pour la Caravane l’occasion d’entraîner les participants des projets précédents dans un nouveau contexte et une nouvelle communauté. Elle crée ainsi un groupe très diversifié de participants, dont la complexité augmente petit à petit et dépasse les frontières de la localité.

Le premier projet de la série fut celui de la Tafel Keuken de 2008, dirigé par Ernst Maréchal en coopération avec Time Circus et des habitants du Petit-Château. Made in Belgium, qui fut présenté lors du Festival du Théâtre de 2009, fit suite à la Tafel Keuken.
En 2010, Ann Van de Vyvere dirigea en collaboration avec Offworld le projet Home and Away consacré aux SDF, et plus précisément à des sans abris et des expatriés. Le résultat de l’initiative fut une exposition d’objets organisée au Musée Royal d’Art et d’Histoire, et un film projeté en première au Kaaitheater à l’occasion du Spoken-World-festival.

La Caravane veut clôturer 2012 par une présentation globale de ses différents projets.


Objectif du projet


Propositions pour un monument (platform n.02), 3ème projet de la Caravane, se déroulera en 2011 à Saint-Gilles. Pour le réaliser, Globe Aroma a fait appel aux talents d’un duo occasionnel, à savoir les frères Frank et Roel Kerkhofs.

Roel Kerkhofs (°1975) vit à Bruxelles où il pratique les arts visuels tout en enseignant à  l’École Supérieure des Arts plastiques Saint-Luc de Gand. Membre actif du Conseil d’Administration de Globe Aroma, il a coopéré ces 4 dernières années à l’élaboration de la nouvelle politique socio-artistique de l’organisation. Il s’est joint à l’équipe pour découvrir des artistes tels qu’Ernst Maréchal et Ann Van de Vyvere afin de sonder les possibilités d’une combinaison de l’artistique et du social. En participant au nouveau projet, il veut vérifier lui-même de quelle façon les deux peuvent se trouver et comment la participation sociale peut être sensée dans un projet artistique.
En 2009-10, il a développé, indépendamment de Globe Aroma, Platform n.01 (de la résistance):
“Il n’y a pas de semaine qui passe sans que les marches de la Bourse de Bruxelles ne soient envahies par l’un ou l’autre groupe d’action revendiquant ses droits. Malgré leur implantation absurde, ces marches ont acquis au fil des années un statut de podium pour de petites et grandes manifestations de tout genre. Platform n.01 (de la résistance) joue avec ces actions spontanées dans le cadre d’une plateforme d’improvisation pour son et image. Le spontané se fond dans une construction qui en vérifie les possibilités théâtrales. Tout devient petit à petit podium, accessoire et acteur.” (programme du Beursschouwburg)
‘Propositions pour un monument (plateforme n.02)’ fait suite à  platform n.01, qui insère le quotidien dans une nouvelle constellation. La réalité quotidienne mise en exergue dans la 1ère plateforme était constituée d’images vidéo utilisées dans une sorte de montage en direct dans le cadre d’un spectacle. La réalité captée par platform n.02 est celle de la participation de toute une communauté de quartier dans le cadre d’une sculpture publique.




Fragment de Platform n.01 (de la résistance), Eglise du Béguinage, Bruxelles.



Frank Kerkhofs (°1968) vit et travaille à Bruxelles comme architecte. Début 2005, il partit avec sa famille en Équateur, où il vécut pendant plus de 3 ans dans la maison de la famille Guzman, située dans le village de Natabuela, au pied du volcan Imbabura. Frank Kerkhofs y coopéra en tant que bénévole au lancement de projets communautaires locaux (ou mingas). Il releva le défi de revaloriser via de petites initiatives les richesses locales générées par le volcan. Par le biais par exemple de cette riche tradition de débrouillardise incarnée entre autres par les constructions en terre crue. Signalons parmi ces initiatives la restauration en Casa Cultural d’une construction locale appartenant au patrimoine de la terre crue et un mirador permettant l’observation de l’Imbabura.




Fragment de La Torre, El Mirador del Imbabura. Un projet de Minga dans le Nord d' Equateur.



Des activités, fascinations et inquiétudes de ces deux artistes est née l’intention de coopérer dans le cadre du nouveau projet socio-artistique de Globe Aroma au développement d’une plateforme pour les mingasPropositions pour un monument (platform n.02).

À l’heure actuelle, des contacts ont déjà été établis avec le centre communautaire ‘de Pianofabriek’ et Pttl, le centre d’art contemporain Wiels, Les Ateliers Claus, l’association équatorienne Aserb et la commune de Saint-Gilles. Cette base très large permet de chercher constamment d’éventuels autres partenaires.

La Minga

Les projets réalisés en Équateur avec l’aide de Frank Kerkhofs s’appuyèrent toujours sur le principe de la minga, vieille tradition équatorienne qui survit surtout à la campagne. Elle invite les villageois à se réunir, le plus souvent le samedi, pour effectuer des travaux d’intérêt public: conduits d’eau partant d’une source, canaux d’irrigation….
La devise est la suivante: comme attendre l’aide des autorités n’a pas de sens, mieux vaut effecteur ces travaux nous-mêmes. Il n’y a pas beaucoup d’argent, mais si tous les habitants du village mettent la main à la pâte, de grandes choses peuvent être réalisées. Autres motivations pour participer à la minga: le convivial repas de midi et la fête bien arrosée au terme d’une lourde journée de labeur.
Cette formule de civisme et de convivialité existe également dans d’autres parties du monde, mais n’est plus appliquée en Occident qu’en cas de catastrophe.
À Saint-Gilles, nous espérons insuffler avec l’aide de la communauté équatorienne, inspiratrice de la minga, une nouvelle vie à cette vieille tradition.

Une installation temporaire comme monument permanent: Le moment monument.

Le projet à Saint-Gilles veut en grandes lignes créer une dynamique autour d’un endroit public et d’une construction additionnelle temporaire. La dynamique visée bénéficie d’une impulsion externe via l’intervention du duo d’artistes, mais s’amplifiera en permanence grâce à l’apport des différents acteurs (habitants, commerçants et passants) qui se serviront conjointement de ce lieu et de cette construction.

En ravivant le principe de la minga et en faisant appel à la communauté équatorienne comme force motrice, nous voulons inciter les usagers de la place, tous membres de communautés différentes, à construire ensemble un socle temporaire porteur d’une dynamique croissante et générateur significatif de l’endroit.
La coopération entre les différentes communautés locales et le renforcement progressif du sentiment de civisme sont essentiels pour le projet. Ils associent en effet les utilisateurs de l’espace public commun à son aménagement.

La donnée du socle réfère à la tradition du monument. Porté par son socle, ce symbole de l’autorité et de l’identité nationale est utilisé pour embellir un espace public. L’initiative d’élever un monument fut d’ordinaire prise par des autorités, des administrations ou des pouvoirs économiques différents. Il s’agissait en d’autres mots toujours d’un diktat émis par une élite très restreinte.
Un monument avait traditionnellement pour but de transmettre de manière éducative une page commune d’histoire en vue de former une identité nationale et de susciter dans l’intérêt du pays un comportement participatif, mieux connu comme ‘patriotisme’. Il devait inciter à la participation.
Notre projet inverse cette donnée, à l’instar de Pierro Manzoni, qui inversa il y a exactement 50 ans le socle de son oeuvre ‘le socle du monde’. Dans ‘propositions pour un monument’, c’est la participation qui conduit au socle et à son contenu. L’activité de la minga devient monument, recherche de convivialité qui transcende l’identité nationale.

Le rôle que la construction jouera sur place est très important: elle constituera l’attraction et l’interaction qui naîtront entre le socle, son environnement et ses utilisateurs. Elle deviendra le point central du projet, de la place et de tout ce qui l’entoure. L’endroit sera pendant quelque temps ‘una Mitad del Mundo’, en référence au monument qui, en Équateur, matérialise la ligne imaginaire de l’équateur.
Pendant un mois et demi à compter à partir du 14 août, le socle concrétisera chaque semaine un moment de monument. L’interaction (à tout moment importante) entre la construction et son environnement ne sera officialisée que brièvement et fera l’objet d’une inauguration festive, d’une ouverture cérémonieuse.

                                                        
Socle pour un monument
(à Comte Augustin Daniel Belliard)



Projet en devenir


Ces derniers mois, des tests et discussions placés sous le signe du développement conceptuel du projet ont fortement influencé celui-ci. Le projet évoluera constamment et le concept prendra petit à petit forme sous l’influence de certains groupes, comme entre autres les participants équatoriens.
Ce qui est de toute façon certain, c’est que nous ne voulons pas encore nous enfermer dans un résultat final ou une forme physique concrète, mais préférons imaginer un processus de développement qui permette de participer à un projet artistique et architectural et d’en jouir sous sa forme la plus pure sans que tout le monde ne doive tout à coup se transformer en artiste, architecte ou acteur.





Popping up in Public Space, atelier temporaire au Pianofabriek oct- dec 2010.



Axel Claes de Pttl nous a invités d’octobre à décembre 2010 dans le Pianofabriek pour participer à l’exposition de groupe ‘ouverte’ ‘Popping Up in Public Space’. Nous avons à cette occasion déplacé notre atelier dans le hall d’exposition. Une excellente opportunité pour nous de tester certaines choses a proximité directe de l’endroit où le projet devait se dérouler. Voici les principales questions que nous nous sommes posées à ce moment là:

            1. Quel endroit pourrait entrer en ligne de compte?
            2. Quelles sont les premières réactions des gens du quartier?   
            3. Comment entamer une construction qui se développera
                progressivement grâce à l’apport de son environnement?







Fragment de Popping up in Public Space.





1. Une place sans nom

Une radioscopie de Saint-Gilles, de Forest et de leurs environs à la recherche d’un bon emplacement pour le projet nous a permis de découvrir plusieurs sites intéressants, qui avaient  tous leurs propres qualités et apportaient quelque chose de spécifique au concept. L’organisation urbaniste et l’emplacement déterminent en grande partie l’usage qu’on fait d’un endroit. Cet usage est important pour la relation qui peut s’établir avec le socle que nous voulons y construire.

Nous sommes partis à la recherche d’un endroit à fréquentation mixte. Tout endroit public a en principe ce type de fréquentation, mais l’intensité de celle-ci varie selon les lieux. Or, un endroit accaparé par un seul groupe ou une seule communauté présente moins d’intérêt pour le projet. Il doit en outre être un lieu de passage naturel et ne pas être uniquement visité parce qu’on y est explicitement invité dans le cadre du projet. Il doit déjà avoir un usage actif quotidien, qui permet d’engendrer une relation spontanée entre les utilisateurs de l’endroit et la construction en devenir.




Le croisement de la rue Guillaume Tell, la chaussée de Forest et la rue de la Perche.


Nous avons finalement opté pour un endroit que des circonstances ont transformé en place provisoirement sans nom. La zone médiane du croisement de la rue Guillaume Tell, de la Chaussée de Forest et de la rue de la Perche a été aménagée en terre-plein pour piétons. L’endroit est utilisé comme lieu de passage et accueille une mixité de commerçants et d’habitants de différentes nationalités. La place offre 5 perspectives totalement différentes grâce aux 5 rues qui donnent sur elle. Elle peut du même fait aspirer des gens venant de diverses directions, son socle constituant, au même titre que tous les monuments, un point de fuite tridimensionnel qui guidera le promeneur ingénu dans son voyage à travers de la ville.

2. Le moment comme monument.

Au cours de l’exposition à la Pianofabriek, nous avons présenté un petit album à dessins intitulé ‘Les  Sculptures de Plein Air à Bruxelles’. Il est basé sur le livre homonyme de Pol Meirsschaut, édité par Emile Bruylant en 1900. L’original est un guide éducatif consacré aux monuments bruxellois et comprend 121 photogravures. Nous avons copié ces photogravures partiellement en n’en conservant que les socles. Ceux-ci ont été réimprimés sur du papier à dessin. Cette opération nous a permis de sonder les idées des participants potentiels quant à la fonctionnalité de ces socles vides. Un premier test fut effectué en coopération avec des artistes (nouveaux arrivants) qui visitaient, parmi d’autres ateliers présents dans la Pianofabriek, celui aménagé par Globe Aroma.
Une des propositions inspiratrices consista à placer un soleil sur un socle. “Quand le soleil brille, c’est pour tout le monde” (Saï Nana). Nous pûmes ainsi nous imaginer un socle sans sculpture, qui pouvait donner au moment propice et à condition d’adopter la position exacte par rapport à lui une beauté monumentale au site.
L’interprétation restrictive d’une sculpture sur un socle a cédé la place à la relation qui peut naître entre le socle et son environnement, les utilisateurs, le soleil,... Le soleil devient alors un des acteurs et une des références d’une expérience unique vécue à cet endroit-là. Le socle fait office de lien entre le ciel et la terre, entre Inti Raimi et Pachamama, entre le soleil et la quotidienneté de la place.

Nous partirons intensivement à la recherche du moment magique qui se cache dans le rapport quotidien qui s’établit entre les utilisateurs, la place et la construction: le moment monument.
Tous ces moments sont éternisés, enregistrés, inscrits et rassemblés dans, sur et autour du socle. Celui-ci devient ainsi, peu importe l’angle sous lequel on l’observe, porteur de contenu.




Fragment de Popping up in Public Space.



3. La construction du socle

La forme qu’adoptera le socle est dès le début indéterminée, mais par contre déterminante pour l’usage qui en sera fait: par les habitants du quartier qui devront le traverser pour se rendre chez l’épicier d’en face, par les enfants qui s’en serviront dans leurs jeux, par une petite vieille en quête d’un endroit où se reposer pendant quelques instants…

Ce qui est important dans un projet de socle, c’est de pouvoir disposer d’un principe de construction utilisable à partir de l’idée de la minga: de la participation de bénévoles habiles et moins habiles ayant des bases culturelles différentes.
Le bambou, qui présente l’avantage d’être à la fois léger et robuste, et d’être du même fait facile à manier, servira de matériau de construction. Surtout qu’il peut en outre s’appuyer – comme en Équateur – sur une longue tradition architecturale, plus particulièrement en matière d’échafaudages.
Nous offrirons à tout le monde l’occasion de devenir en moins de rien tresseur professionnel de bambous. Quelques lamelles suffisent à la fabrication de grilles plates, qui, jointes les unes aux autres, forment un élément de ce qui deviendra par la suite un grillage recouvrant toute la place.





Un élément qui deviendra par la suite un grillage.

En optant pour un socle en forme de grillage, celui-ci devient un conteneur transparent grâce auquel le passant a non seulement un contact direct avec l’action des propositions en devenir, mais peut également découvrir le matériel recueilli, développé et archivé. Le socle sera léger et fragile. Ceci contrairement aux monuments faits en bronze et en pierre qui ont l’ambition d’immortaliser quelque chose physiquement.
Construction étrange, le socle se mettra à cet endroit-là en quête d’un droit à l’existence, d’une acceptation par le quartier, même s’il doit pour cela être reconstruit, transformé ou réparé sous le couvert du principe que TOUTE RÉSISTANCE EST INSENSÉE, TOUTE CAPITULATION UNE OPTION ERRONNÉE! Cette ténacité constitue le point de départ d’une nouvelle reconnaissance de la place et du quartier dans lequel elle a été implantée.



Planning

août - décembre 2010

-    Atelier temporaire à l’exposition Popping Up in Public Space (PTTL, pianofabriek, novembre-décembre 2010, finissage 17/12/2010)
-    Prospection du quartier et des éventuels partenaires (pianofabriek, Pttl, Wiels, Rotor, ateliers de Zinneke, Monuments et paysages, Fondation Roi Baudouin, Roel Jacobs (historien), Philip Van Isacker (historien de l’art), conseils municipaux de Saint-Gilles et de Forest, centre culturel Jacques Franck, les Bains Connective, contrat de quartier
-    Examen préliminaire du lieu, des participants et de la construction.

mars - juin 2011

-    Atelier temporaire dans la cour de la Pianofabriek
-    13/03/2011 workshop: rencontres et discussions avec la communauté équatorienne (avec projection d’un film consacré aux projets en Équateur, explication de la minga à Saint-Gilles et un bambooworkshop)
-    try-out permanent de la construction et de la minga
-    demande des autorisations nécessaires
-    nous examinons si le projet peut être intégré dans le contrat de quartier
-    Atelier temporaire sur la place (sans nom)
-    Actions préparatoires et workshops avec des participants d’origines diverses (Équatoriens, habitants du quartier, participants à des projets antérieurs): visites guidées par un historien (de l’art) d’une sélection de différents monuments commémoratifs que possède la ville de Bruxelles, avec une attention spéciale pour leurs socles et l’orientation de ceux-ci. Étude à l’Institut Royal du Patrimoine Artistique (Koninklijk Instituut van het Kunstpatrimonium) + en guise de répétition, actions visuelles avec les participants près de monuments existants,...
-    Épanouissement mental du projet dans le quartier grâce à des stimuli visuels tels que des affiches de socles, de petits albums de socles, une plantation de tiges de bambou,...
-    Promotion et diffusion via les médias.

août - septembre 2011

(Lancement de l’évènement Di 14/08/2011)
-    La construction du socle est entamée par un groupe sans cesse croissant de participants-bâtisseurs. Elle est suivie par l’adaptation permanente de la structure en bambou à sa position sur la place (taillage et nouage).
-    Inauguration festive du socle vierge, en combinaison avec la fête de ‘pachamama’ = Ouverture en tant qu’installation publique de l’événement qui durera 6 semaines. Les festivités sont organisées avec l’aide des participants et des habitants du quartier.
-    Occupation permanente du socle à la recherche de moments magiques, avec des discussions, des try-outs pour les moments monuments, des préparations de cérémonies d’inauguration,... = début du développement des propositions hebdomadaires.
-    Inauguration hebdomadaire d’un nouveau ‘moment monument’.
-    Le fait que le contenu ancien et nouveau soit en permanence complété et que de nouvelles propositions soient faites métamorphose la construction bizarre en un socle promotionnel du site.

Dernière semaine de septembre 2011

-    Nous nous penchons avec les participants sur la question clé: De quelle manière une événement temporaire peut-il être un monument pour l’éternité?





Horaires de lever et coucher du soleil en Belgique à partir de mi-août jusqu’ à mi-octobre (données selon le IRM).